La Gloriette Poulailler

La base est faite par l'emboitement de chevrons en leur milieu suivant un angle de 60° de manière à former les axes de symétrie de l'hexagone. L'emboitement des trois chevrons permet un verouillage de la forme une fois le troisième chevron placé.

Les chevrons reposent de niveau sur des cales en bois au centre et aux extrémitées. (Tout le bois est pré-traité au fongicide pour éviter le pourrissement)
Une fois les trois chevrons emboités, ils sont cloués aux cales avec des clous de 100mm.

Les rayons de la base s'emboitent en leur milieu pour former un angle de 60° entre chaque arc de cercle.

Les emboitements sont taillés au milieu des 3 chevrons pour laisser 1/3 de matière sur la plus forte épaisseur (75mm).

Les six poteaux sont placés verticalement. Un épaulement à leur base leur permet de reposer sur le dessus des rayons et de venir en butée sur leur extrémité où ils sont cloués en biais avec des clous de 100mm.
un renfort en coin est placé et cloué à la base arrière des poteaux pour empêcher le basculement.
Le sommet des poteaux est coupée à 30° pour tenir la charpente avec la bonne pente.

Les poteaux de 1m80 sont, sur toute la longueur, biseautés à 30° de chaque côté et rainurés pour pouvoir accueillir les planches murales.
La rainure  fait 15mm de profond pour 25mm de large
Ils sont taillés à 30° en haut pour recevoir la charpente.
La base est épaulé pour reposer verticalement sur et contre l'extrémité de chaque rayon.

Le clin est coupé et emboité à fond de rainure avec seulement 5mm de jeu.
La première, celle du bas, comporte deux encoches (bas gauche et bas droite) pour passer les chevrons qui forment les rayons.

La charpente est constituée de 6 chevrons placés sur les poteaux avec un dépassement de 10cm et assemblés au centre avec une pente de 30°.

Des planchettes sont fixées horizontalement entre les deux chevrons opposés pour bloquer ces derniers sous forme de triangles indéformables. Les planchettes sont placées à partir du sommet pour garder de la hauteur et ne pas se cogner.

Pour faciliter l'assemblage, les chevrons sont placés deux par deux, fixés entre eux par des clous, pui cloués sur les piliers. Ensuite la planchette de renfort est fixée. On commencera la mise en place des plus grands aux plus petits.

Les six chevrons de charpente sont fabriqués par paires symétriques. Ils sont tous chanfreinés sur leur longueur à droite comme à gauche de 25° pour recevoir les planches de toit à plat. Une nouvelle arrête est donc formée au centre sur toute leur longueur.

Les deux premiers, assemblés face à face, sont coupés à 60° au sommet pour compenser la pente du toit.
Les deux suivants sont coupés à leur sommet, verticalement, à 60° (pour compenser la pente de toit), puis cette face est à nouveau coupée à 60° horizontalement (pour former le même angle que les rayons). Ils sont plus courts que les premiers pour compenser l'épaisseur de ceux-ci.
Les deux derniers sont fabriqués comme les précédents: sommet coupé à 60° verticalement, puis recoupée à 60° horizontalement. Une troisième coupe est pratiquées horizontalement à 60° dans l'autre sens pour former une flèche afin de l'emboiter entre les deux paires de chevrons déjà en place.

Chaque face du toit est couverte en planches, ici du clin, futur support pour le bardeau bitumé.

Les bandes de bardeau sont posées en partant du bas et en quinconce pour un effet ardoise. Elles sont coupées au ciseaux pour qu'elles dépassent légèrement d'une face sur les deux adjacentes.
Ce chevauchement est ensuite caché par une série de "tuiles" découpées dans le bardeau pour former les six arêtiers.
Au sommet, un morceau de bardeau enroulé en pyramide fini la couverture.
Toutes les bandes et les morceaux de bardeaux sont fixés par des clous à tête plate large de 2cm de long. Les points de fixations sont recouverts par les bandes suivantes ou les "tuiles" d'arêtes.

le cadre est fabriqué en demi-chevrons. Deux verticaux et trois horizontaux dont un plus court pour rigidifier l'ensemble.
Cette méthode est plus solide et pérenne que la porte en Z, mais aussi plus longue et compliquée à réalisée.

Les montants sont assemblés en tenons dans des mortaises réalisées sur les barres horizontales supérieures et inférieures.
La barre centrale est assemblées en tenons dans les mortaises creusées au milieu des montants.
L'ensemble est rainuré pour recevoir des bandes de clin.
Une ouverture est pratiquée à la base de la porte pour le passage des poules (même assemblage, tenons et mortaises)
La porte est remplie de clin et assemblées au fur et à mesure; les tenons collés et cloués.

A l'arrière de la chatière, deux liteaux rainurés sont placés verticalement pour permettre à une planche de coulisser et former une porte guillotine qui permet de fermer complètement le poulailler.

A l'intérieur, une étagère (pondoir) et des perchoirs sont mis en place, ainsi que l'abreuvoir et la mangeoire.

Test du poulailler. Ça semble convenir à Iznogoud notre Carlin, mais il n'a pas fait d'oeuf.